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La Sirène d'Occident
--> Les vies antérieures
Elle s'appellait Vecky. Une jolie japonaise aux longs cheuveux noirs, attachés avec un ruban bleu roi, en une grande et longue tresse, qui lui descendait jusqu'aux reins. Ses doux yeux violets avaient des reflets bleus eux aussi. Elle était la fille de Maitre Amashido, le plus célèbre acrobate et professeur d'arts martiaux de tout le Japon.

Comme la tradition le voulait, Vecky fut entrainée par son propre père, bien qu'il fut plus dur, plus sévère et plus rigoureux avec elle qu'avec n'importe qui d'autre.
Elle avait laissé pousser ses cheuveux à l'age de cinq ans, et ne les avait pas coupés depuis.
Son enfance n'avait été qu'un long périple d'entrainement, qui avait laissé des cicatrices sur son corps et dans son esprit.
Elle était pourtant affable et gentille, douce et serviable, belle et aimable.
Lors de ses dix ans, un jeune homme en piteux état arriva à la maison familiale. Il avait onze ans et était couvert de blessures diverses : coups de couteaux, cicatrices récentes et anciennes, hématomes divers, et la saleté s'engouffrait dans chacune de ses plaies.
La maison fut retournée de fond en comble pour trouver un médecin acceptable. Malgré l'impressionnante quantité de blessure apparemment très graves, le garçon s'en remit assez vite, et récupéra bien. Pendant sa période de convalescence, il lui fut accordé le droit de regarder Vecky pendant ses entrainements.
Il s'appellait Jean selon ses dires, et venait d'Europe. Il avait traversé la mer pour voir sa tante, qui avait été tuée par des brgiants. Il leur avait échappé de peu.
En résultat une grande amitié entre les deux enfants, qui s'apprirent mutuellement leurs connaissances : vol pour l'un, acrobatie pour l'autre.

Arrivé les vingt et un ans, vint le temps de la séparation. Vecky devait faire un pèlerinage pour parfaire ses talents d'acrobate et de moine-combattante, et Jean devait retourner en Europe, car ses parents avaient réclamé de ses nouvelles.

Bien des années passent, et voila que maintenant Jean à 35 ans. Épris par ses souvenirs, il veut retourner au Japon retrouver Vecky, renouer avec son passé.
Arrivé au Mont Fuji, il repéra bien vite une salle d'arts martiaux portant la vignette "Maitre Amashido".
Entrant, il découvrit une grande salle de réception avec un bureau et une secrétaire.
"- Bonjour.
- Bienvenue a la salle de Maitre Amashido, vous désirez ?
- Est ce bien Maitre Kunera Amashido ?
- Non, c'est sa jeune fille Vecky.
- Oh... Je... Je peux la voir ?
- Elle est actuellement en train de donner un cours à ses élèves.
- Oh... Je vois..."
Tranquillement il alla s'asseoir sur un banc à l'entrée et attendit. Après quatres heures d'attente, il vit que la secrétaire allait au petit coin et en profita pour entrer dans la salle de cours. C'était une grande salle, à en juger par le plafond, mais une palissade de bois avec des battants lamés séparait la salle en deux, pour faire un coin douches/vestiaires. Il poussa doucement le battant et aperçut une cinquantaine de jeune enfants, qui se tournèrent d'un bloc vers lui. Une jeune et belle femme s'avança vers lui et lui cria de sortir de cette salle d'entrainement et d'attendre la fin du cours pour entrer, le tout dans un Japonais très fluide.
Dépité, il referma les portes, et alla se doucher. pendant que l'eau courait sur son corps, il entendait les lèves parler et discuter de lui, et il en déduisit que la demoiselle était partie. Attrapant une serviette, il se secha et se rhabilla, puis il revint dans l'entrée, ou gisait une secrétaire ensanglantée, perforée par des balles de fusil automatique, dont la plupart étaient encore encastrées dans le mur derrière elle.
Aucun signe de Vecky. Revenant précipitamment dans la salle, il n'en vit qu'une grande piscine d'un bleu roi étincelant sur laquelle flottaient des planches de bois vermoulues et pourrites. Un grand homme de type Est-européen était debout sur l'une de ces planches, un AVRiL au bras. Sautant sur la moitié de l'espace disponible, Jean lui décocha un coup de pied dans la machoire, alors que l'autre tentait de le pointer avec son arme. Tombant dans ce qui ressemblait a de l'eau, l'Est-Européen fut immédiatement dissout par l'acide vorace qui se trouvait sous lui. Jean courut dans l'arrière-salle et y découvrit les jeunes gens atérrés et couchés ventre au sol, tandis qu'un homme habillé en noir les pointait avec son MP5n muni d'un compresseur. Dans le moment ou il cilla devant l'intrus qui venait de débouler, Jean avait sauté sur la droite et attaquait maintenant. Voulant tirer une volée de balles, l'homme en noir se retourna, mais Jean était déja trop près, et il ne fit que le cogner avec la crosse du fusil, déstabilisant sa prise, et coupant la respiration de Jean, qui lui attrapa le bras et le brisa sur son genou, envoyant une gerbe de sang vers les pauvres enfants couchés sur le sol. Libérant les enfants, il les escorta juqu'a la sortie, puis sauta dans son Pick-Up et roula derrière une voiture noire qui s'échappait de la zone. Arrivé dans un hangar sombre, il descendit de voiture et fouilla jusqu'a trouver celle qu'il cherchait. Épuisé, il s'écroula auprès de celle qu'il avait toujours aimé.

Les balles SLAP du M14 à compresseur ne firent pas plus de bruit à la sortie du canon qu'à la sortie du corps, et la cage thoracique de Jean fut déchiquetée sans que Vecky s'en aperçut, bien que le sang lui éclaboussa abondamment la figure. Un millième de seconde après qu'elle s'en rende vraiment compte, une autre balle SLAP lui perfora le crâne.
Ecrit par Behemoth, à 01:05 dans la rubrique "Vrac".



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