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Peur de la Puissance
--> Une analyse du Pouvoir
Avez vous entendu parler des Janissaires ?
Avez vous vu "Jin-Roh, la Brigade des Loups" ?
Avez vous... tant d'autres choses sur un pouvoir politique paranoïaque qui détruit un de ses meilleur allié ?

Les Janissaires (Yeni Ceri) étaient un corps d'armée de l'Empire Ottoman. Un corps d'élites. Pendant les guerres, les soldats capturaient des enfants, qui se retrouvaient orphelins, et entrainés comme des bêtes, non pas au sens de puissance bestiale, mais traité comme des animaux. Un entrainement intensif, un "lavage de cerveau" qui leur apprenait à tuer sans éprouver sentiments autre que haine et soif de sang.
Imaginez des enfants de neuf ans sachant déja manier le couteau parfaitement et apprenant l'usage d'un fusil.
Les Janissaires étaient les plus sauvages, les plus cruels et les plus sanguinaires de toutes les troupes Ottomanes. Ils tuaient et égorgeaient sans répit tout ce qui passait à leur portée, ils brûlaient les villages, tuaient leurs soeurs, leurs mères, violaient les femmes et achevaient les hommes bléssés.
Leur pouvoir grandit encore et encore, passant d'une simple milice auxilliaire à garde prétorienne, puis à institution militaire influente et exerçant une pression sur le gouvernement. Vers le XIXème siècle, un Sultan, craignant d'être assassiné par ces fous furieux, fit détruire leurs écoles, tuer les dernières de leurs familles qui avaient (miraculeusement) survécu et assassiner les douzaines de milliers de janissaires existants.

Jin-Roh, c'est un peu la même histoire. Après l'occupation Américaine et les Bombes de Hiroshima et Nagazaki, au Japon, le chômage et l'insécurité décuplent, la surpopulation se fait présente. Le gouvernement japonais décide d'empêcher les mouvements politiques d'opposition et cherche une voie subsidiaires pour soutenir la police devenue innefective et ambitieuse, sans avoir recours à l'armée, chose qui mettrait le pays en État d'Urgence. Les anciens opposants politiques se réunissent et forment un mouvement de Rebellion, appellé "La Secte" qui commet attentat sur attentat.
Dans ce contexte nait la "Police de Sécurité Métropolitaine", ou "POSEM", et surtout son unité d'élite, "L'Unité Panzer". Lourdement armée, Lourdement protégée, avec un accès aux meilleures technologies militaires disponibles, et des pouvoir spéciaux n'agissant que dans la capitale, Tokyo.
Lors d'un raid contre des Rebelles, un Panzer se fige en voyant une fillette, mineure, déclencher la bombe qu'elle transporte, devant lui. Le Panzer débloque et ne tire pas sur ce "Chaperon Rouge", qui se suicide plutôt que de laisser le gouvernement s'emparer d'elle.
Le gouvernment craint alors que ce corps d'élite, qui n'a jamais failli, soit devenu dangereux pour lui (il veut éviter le scandale et l'aggravation des troubles sociaux du moment), et décide, sous couvert d'une enquête, de faire liquider L'Unité Panzer, le plus discrètement possible.
Fusé, le Panzer qui n'avait pas tiré (et accessoirement le héros) se lie d'amitié (et plus, plus tard dans l'histoire) à celle qui se dit être la soeur de l'autre Chaperon Rouge. Mais ce n'est qu'une marionette du gouvernement pour faire tomber L'Unité Panzer (que Fusé tueras à la fin du film). De fil en aiguille, on apprend qu'au sein de L'Unité Panzer se trouve quelques individus particulièrement dangereux, qui se font appellent "Jin-Roh, la Brigade des Loups", c'est à dire ceux du contre-espionnage de la POSEM chargé de surveiller les Panzers. Or le héros se trouve finalement être l'un d'entre eux, et devenir l'exact opposé de ce qu'il à été pendant tout le film.
La Brigade des Loups, quand Fusé se montre en faire partie, apparait sous un jour nouveau : Aucun sentiment (il tue son dernier ami qui l'avait trahi), acharné (une ceinture de munitions par ennemi), aucune peur (fait face aux mitaillettes, lance roquettes et pistolet à fusées sans broncher), méthodique (ne court pas, tue les ennemis un par un), vicieux (attend que l'autre ait fini de tier, puis vise le sol et tire en remontant vers la tête de sa proie), sadique (fracasse les jambes puis les bras, le torse et finit par la tête)...

Ce film pourrait peut être paraitre violent de par tout le sang que l'on voit, avec ces gens qui se font massacrer par des dizaines de balles, les mitrailleuses qui ne se taisent qu'une fois vides de munitions, mais dans les jeux vidéos de maintenant, et personnellement je peux le dire, c'est bien pire quoique "relativisé". Quand votre adversaire se explose en gerbe de sang (Warcraft 3 ou Unreal Tournament 2003) et ne laisse qu'un foie intact, le reste s'étant non pas volatilisé mais vaporisé (Unreal Tournament 2003), ou quand on vous montre un ralenti du "headshot" (coup direct à la tête, souvent mort immédiate) (XIII), les coupures cautérisées (Jedi Academy) de vos ennemis, je croit dire que finalement la seule dureté (physique) du film est sa crudité. Car la dureté psychologique du film est atroce.

Bien sûr ces deux histoires ne sont que des exemples. Combien de fois un parti politique à supprimé quelque chose qui lui faisait peur ? Combien de fois quelque chose à disparu car il menaçait le régime en place ?

Ainsi, pour gouverner sans criandre quelque chose, il faudrait être militaire de carrière. Entrainé et donc puissant physiquement, des soldats loyaux jusqu'a la mort, et surtout, un vrai militaire ne tue qu'en dernier recours. Un vrai militaire cherche d'abord une solution pacifique. Les militaires qui tirent d'abord et parlement ensuitent ne sont pas des militaires, mais des chacals assoifés de sang et de meutre. Ces militaires sont des criminels avant d'être des humains.
Ecrit par Behemoth, à 12:22 dans la rubrique "Vrac".
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