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Terreur au dortoir
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C'est la nuit. Je dors doucement. Un souffle traverse la fenêtre pourtant fermée. Un grincement à peine perceptible m'indique que mon armoire s'ouvre, un bruit prouve que l'autre est fouillée de fond en comble.
Au réveil tout est par terre, Ils m'on volé mon carnet de notes, mon agenda ou j'avais conciencieusement annoté mes plus secrètes pensées, Ils m'ont volé LA peluche que je gardais pour celle que j'aime, Ils m'ont volé ma Vie, mon Coeur.
Sur le rebord de la fenêtre il y a cinq petits Golems de jade, chacun tenant un de mes objets. l'un avec mon carnet, l'autre mon agenda, un autre encore la peluche, et le quatrième mon Coeur. Le cinquième me regardait, souriant de ses dents d'émeraudes. Je tente de l'attraper, mais il s'éffrite déja, et tombe en miettes verdatres sur le rebord détruit d'une fenêtre maintenant en ruines. Tout s'effondre lentement.
Les autres courent déja dans la rue... C'est bien ma chambre et mon impasse que je vois, mais de l'autre coté de la porte, il y à la maison de Clark Kent. Qu'est ce que ça fait là, je ne sais pas, mais après tout ce n'est pas le plus important. Je cours à travers meubles et portes, je cours à travers champs, rejoignant un chemin de terre jaune, un sentier à peine assez large pour moi, les blés me frottent les bras, ils me brûlent les jambes, me coupent aux épaules, mais je n'ai que faire. Je cours automatiquement, mon esprit s'est détaché de mon corps, je suis concentré sur le devant, sur ce endroit ou je vais mais que je ne connais pas.
J'arrive devant une batisse, style blocs industriels avec des tubes et des réservoirs en formes de pilules géantes.
J'ouvre la première porte, me faufile dans les batisses, cherchant un plan. Ce qu'il y a de bizarre, c'est que ces batisses vibrent. Ce ne sont pas des murs "tangibles", mais des images reflétées par de l'énergie pure. On dirait des murs éthérés. J'avance dans le couloir, hésitant. Au détour d'un couloir, il y a une grille. De la lumière bleutée en sort, et il y a des gens que je ne connais pas penché dessus. Je sais que ce sont "des amis", même si je ne les ais jamais vu. en dessous de la grille, il y a des scientifiques en blouse blanche qui discutent.

"- Un cas unique. La science devrait en faire l'exemple numéro 1. c'est un truc de dingues.
- C'est un fou qui peut se révéler être doux comme un agneau et la seconde d'après être une brute sanguinaire assoifée de sang humain.
- Une musculature quasi-inexistante capable de soulever 75 kilogrammes sans trop de difficultées.
- Bourré de complexes divers."

Une voix rassurante me souffle à l'oreille un message contrastant :
"On parle de toi. Montre nous ta bestialité et brise cette grille. On t'aidera à récupérer tes objets."

J'obéis. La grille fond ous ma colère, vole en éclat qui se fichent dans les quatres hommes, transformées en pelotes d'échardes métalliques, le sang coule a flot, inonde la salle. La pression fait céder les portes, et tout cette puanteur humaine se déverse dans le couloir. À gauche, on entend des éclats de voix. Je me précipite pour découvrir Lionel Luthor qui n'a rien à faire la pourtant. Ce n'est qu'n masque et un déguisement sur une nova énergétique en récession. Trois scientifiques l'accompagnent, et mes objets chéris sont dans des cuves remplies de vers de terre, de cafards, de sacarabées et autres insectes gluants et répugnants. Je brise la première vitre qui s'offre a moi, récupère la hache qui se trouve dedans, et d'un coup circulaire, j'ote la vie et la tête aux sous-hommes devenus de vagues pantins flasques qui glissent sur le sol. Je lache la hache pour achever L'Être infâme qui se tient devant moi. Mon poing lui aplati la figure et traverse ses os aussi facilement qu'un fil de plomb traverse le beurre. je m'acharne sur les verrous qui retiennent la personne qui compte le plus au monde, mais une sirène retenti, et on sent que privé de son Magister, cet endroit va partir en lambeaux de conscience éthérée, déchiqueté aux quatres coins d'une création inconnue. Des bras puissant m'arrachent au cercueil de glace et me jettent dans un wagon blindé qui est apparu dans le mur d'en face.
"Courage" Entend-je dire. Tu parles.
Je veux détruire la porte et mourir avec Elle, mais peu à peu tout s'efface, comme une pièce ou la poussière s'éfface sous l'action d'un aspirateur.

Je hurle. Je hurle à plein poumons, je hurle à en détruire mes cordes vocales.

Dans le silence de ma chambre, un "nooon" retentit, je suis réveillé. Des sanglots m'agitent convulsivement. Le cri était assez fort, puisque ma mère accourt, comme quand j'étais enfant.

"- Qu'est ce qu'il y a ? dis moi ce qui se passe ?"

Je pleure. ses mains sur mon crâne ne me font rien, je suis inconsolable.

"- Tu veux ton mouton pour te consoler ?"

Je fais oui de la tête. Elle me glisse la peluche entre le cou et les épaules, et l'y laisse. je me frotte au faux pelage de la petite chose, mais ma mère ne sait pas ce qu'il représente pour moi ce mouton.

Rien ne pourrait décrire ce que j'ai vécu dans ce cauchemar. J'ai essayé ici dele faire, mais ce n'est même pas une approximation respectable de toute l'horreur et la douleur que j'ai ressenti.
Ecrit par Behemoth, à 00:06 dans la rubrique "Vrac".



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