Écrits

Essayez d'avoir un sac a coté de vous, d'être assis, et de bien tenir vos intestins...

À l'arrivée dans la classe flottait déja une odeur de sang caillé et de pourriture moribonde...
[étrangement agréable]
Sur chaque table il y avait un bac blanc dans lequel était posé une tablette marron en mousse dure, griffée et trouée, et certains endroits des bacs était [joliment] décorés de rouge...
La prof nous expliqua comment faire pour les incisions et nous dit :
"- Bon, alors... vous pouvez choisir entre souris et grenouille, je vous explique les bons points et les mauvais points :
Les souris sa fait pitié, c'est tout mignon [tu parles] cette petite boule de poils... mais tout est petit dedans donc c'est assez facile pour la découpe.
Les grenouilles sa fait moins pitié, mais tout est gros dedans donc la découpe est plus difficile [si tu le dis, la vieille].
Vous choissisez quoi ? [d'après toi ?]
Résultat ?
On a choisi une souris.
"- Madame, la notre ressemble à un dé allongé... [c'est tout mimi ce bloc de viande morte...]
- c'est normal je les ais décongelés ce matin. [pff... ce qu'il ne faut pas entendre...]
- Sa coute cher ?
- 2 € la souris. [nooon ??? putain c'est cher un cadavre...]
- Et surtout, ne mettez pas la sonde cannelée dans l'anus, parce que vous déchirez tous les intestins dans ce cas la, et c'est pas bien pour la suite de la dissection. [oh... zut...]
- Vous voyez vous avez un mâle là." [c'est les bourses sa ? et sa le pénis ? c'est minuscule comme objet sexuel...]
La souris est un bloc de chair d'environ 5/10 centimètres de haut, les pattes repliées dans une mimique assez coquace [ je n'ai pas pu m'empecher de la prendre par la queue et la faire se balancer... c'était trop tentant].
Il faut faire tenir la souris le ventre vers le haut, et les pattes super écartées pour ne pas avoir de problèmes à la découpe. on tire sur une patte, on plante une épingle dans le bras, sur le coté pour pas casser l'os, on prends l'autre bras, qui résiste, que je casse, [oups, dis-je alors d'un ton qui veut dire "je m'en fout complètement"] et on plante l'épinge dans la main.
Seulement, on a mal orienté la souris... on la fait donc bouger, mais l'épingle plantée dan le bras se détache et arrache un lambeau de bras a la souris [gooore...]. On replante donc dans la main.
Pareil pour les pattes postérieures. On les casses, et on plante dans les pieds [je n'ai aucun remords, encore moins de regrets]. Seulement, les pattes semblent planer, car la congélation rend la souris carrée, avec les pattes au dessus [il aurait fallu la masser un peu pour la décongeler].
Ensuite on prend la peau au dessus de l'anus et on la soulève, le tout avec des pinces, on coupe un bout pour faire un trou, on introduit la sonde canellée dans le trou ainsi pratiqué [et cet imbécile de camarade de dissection lançant quelques insinuations douteuses sur ce que font la souris et la sonde... on était les seuls à rire a gorge déployée...], et on remonte jusqu'a la gorge de la souris [avec la sonde qui ressort sous la peau, on dirait qu'elle à un piercing sur tout le ventre, trop fort !] et on introduit le ciseau le long de la sonde pour couper la peau sans déchirer les organes. après, la peau n'était pas assez décollée... [attention, c'est barbare la suite]
Mon camarade de dissection prend la peau entre deux doigts, et tire un grand coup...
La peau se décolle comme une page de livre se tourne.
On découpe suivant le plan, en ouvrant d'abord les bras et ensuite les jambes pour que la peau ne nous gène pas après... Mais vu la force avec laquelle mon camarade à arrachée la peau, c'est pas trop nécessaire de le faire... [c'est un bourrin ce gars...]
On plante ensuite la peau, et notre souris ressemble a un hérissons avec ces épingles qui dépassent. A force de la manipuler, la décongélation à fini, et les pattes finissent par retomber sur la plaquette de bois [enfin...].
Cet idiot de camarade, attendant que j'ai arrosé la souris pour évacuer les odeurs, frotte... et les odeurs en ressortent décuplées... on inonde donc la souris.
La membrane séparant la peau des organes est à découper et à épingler On le fait, et on inonde la souris avec de l'eau, jusqu'a ce que l'eau passe de rouge à transparent [un petit bout de temps].
Il faut ensuite dérouler l'intestin, qui finira hélas découpé et non déroulé... [accident de parcours, pas plaisir simple et morbide]
Le foie failli être percée a maintes reprise, le coeur nous échappa pendant un moment, bien qu'il fut assez gros pour cacher les poumons... [il faut dire que c'est petit un coeur de souris, mais un poumon...]
La cage thoracique génait notre intervention quasi-finale, aussi nous l'arrachâmes au ciseau et à la main, laissant une trainée rouge sur nos gants... [cotelettes de souris, 10 Cents !]
Une fois ceci fait, je procédais à "l'incision 6", qui nous permit de découvrir la trachée...
La prof arriva a ce moment, et nous montra la vessie [qui a fini par éclater, nous montrant que ce mâle avait des envies pressantes juste avant d'être tué], et, comble de l'horrible, nous sortit les testicules du corps inerte.
Imaginez :
On appuie sur les bourses pour faire rentrer les testicules près du canal déférent, on rentre ensuite une pince dans le corps, en évitant la prostate. On tire ensuite délicatement, et on a une testicule qui ressort, petite sacoche d'un blanc nacré... Le pénis, sous la peau, est translucide, et on a failli le découper... Une fois les deux bourses vidées, elle nous laissa là, pour que nous puissions remplir le schéma.
Je ne vous raconte pas la grenouille, parce que je ne l'ais pas fait, mais elles avait toutes l'air plus moches que notre souris, la mieux réussie quand même.
Note finale de la dissection : 4/5.
Mon seul regret : Ne pas avoir ouvert le crâne pour disséquer l'encéphale...